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♣ date d'inscription : 18/07/2010 ♣ nombre de messages : 144

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Oupah.

Meghan L. Hannigan

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« Il ne faut pas avoir peur Charlie », c’était à l’époque ou elle se laisser encore appeler Charlie. Elle n’était qu’une enfant, une petite fille de huit ans, vivant sa vie doucement sans avoir peur de la vie qui pourrait arriver. Elle était très indépendante, douce et forte. C’était une jeune femme brillante et pleine d’avenir. A huit ans, elle voulait être médecin et sauver le monde, bien que son rêve de petite fille fût d’être artiste une grande artiste plein d’avenir, faire passer un message à travers des paroles. Très jeune elle avait déjà la tête sur les épaules. Johanna se trouvait assise dans son lit, pétrifier par la peur du noir, elle avait la sensation d’avoir fut un fantôme déguisait en clown dans sa chambre, sa plus grande peur. Elle n’était qu’une petite enfant, un petit bout tout mignon. Johanna était repliée sur elle-même, les genoux contre sa maigre poitrine, ses cheveux blonds frisées étaient tout emmêlées et son visage de porcelaine pâle comme l’aspirine. Sa couverture polaire rose l’entourée, c’était comme une protection pour elle. Ses parents étaient sortis ce soir là, dinant chez des amis. Butterfly avait passé la soirée avec une amie à elle, et Charlie elle c’était amusée comme une enfant. La nuit était à son apogée et Charlie avait poussé un cri strident dans la pièce, elle avait eu peur et Butterfly était arrivé très rapidement. Sa voix douce l’avait de suite calmé, lui rappelant qu’elle était juste la. Elle avait allumé la lumière et avait fouillé avec elle toute sa chambre pour l’aider, elle avait même dormit avec elle, la calmer et la rassurer comme à chaque fois.
La ruelle était aussi sombre que sa chambre d’autrefois. Peut être même plus sombre, mais elle était surtout plus glacial. Il était déjà tard et il faisait froid, sa peau laissant apparaître sa peau pêche et sa chair de poule. Elle se sentait toujours aussi mal, elle avait attendu tant de fois de pouvoir voir sa sœur sorti d’un couloir, lui sauter dans les bras et lui dire que ce n’était qu’une blague de mauvais gout. Chaque jour alors qu’elle se rendait au lycée, elle marchait dans les couloirs, elle cherchait son visage quelques pars. Les gens autour d’elle, semblait la dévisager, ils avaient tous cet air si compatissant, ce « ca va » qu’ils répétés sans cesse et qu’elle détestait plus que tout au monde. Elle hochait la tête et de temps à autre disait « Oui ». Mais tout était plus compliqué sans elle, elle avait perdu tout ce qui faisait son être, elle était vulnérable, fragile et naïve. Comme dans son souvenir, elle se laissa aller sur elle-même, glissant sa petite silhouette fine et fragile, contre le mur, la coté sombre ressemblant à un film d’horreur.
L’effet de l’alcool lui montait doucement à la tête, elle sentait le liquide gagner son cerveau et son corps la lâchait doucement, c’était à la fois agréable et très désagréable. Pendant quelques secondes elle se dit que se levait serait le mieux, qu’elle devait avancer très vite et faire en sorte d’oublié cette soirée, rentrée simplement chez elle en compagnie de ses parents, sa famille. Les secondes ou elle resta la sans bouger semblèrent interminable, il y avait le vent, la lumière qui s’estompait de plus en plus et les bruits diverses qui lui offrait la chair de poule. Doucement un bruit se fit de plus en plus fort, elle se resserra sur elle-même tentant de passer inaperçue par prudence. Une silhouette se fit de plus en plus voir, féminine, elle le comprit très vite, la finesse du corps en étant le principal indice. Le visage de Lizéa la jeune serveuse qu’elle avait croisé auparavant dans le bar ou elle c’était soulée. La jeune femme se montra d’une politesse et d’une gentillesse incroyable, elle se senti presque en sécurité, pendant une seconde tout sembla plus simple.
“ Ne restez pas là ... Ce n'est pas très fréquentable. Venez chez moi. Ce n'est pas très loin d'ici. Nous pourrons discuter, ça pourrait vous faire du bien ”
Elle hésita une seconde et se leva avec l’aide la jeune femme. Elle avait presque pitié de son être, Johanna se trouvait bête, stupide, et sans perspective d’avenir et cela lui manquait perspective. Elle fit quelques pas en la compagnie de Lizéa.
« Merci c’est gentille ... de m’aider je veux dire ... vous aviez raisons tout à l’heure Lizbeth à les yeux de sa mère ... Butterfly était magnifique pas seulement physiquement, mais intérieurement aussi, c’est la femme la plus formidable qui met été donner de rencontrer, et je ne dis pas ça parce que c’était ma sœur, mais c’est la pure vérité, elle était douce et brillante, un rayon de soleil ... Et elle me manque, chaque jours, chaque secondes, si vous saviez ce que j’ai besoin de ma sœur, ma meilleure amie »
Elle n’avait jamais confié ces paroles à quelqu’un, elle ne c’était même pas rendu compte de ces paroles ou de ses larmes, elle l’avait dit simplement, laissant échapper toute sa tristesse même si demain elle serait encore la.
« Je voudrais juste qu’elle revienne même une minute, une simple minute pour lui dire merci et je t’aime »

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