♦ J'ai toujours été à l'écoute des autres, une épaule sur qui on peut compter, une personne avec qui on peut se livrer complément. Je ne peux m'en empêcher même si certaines personnes disent qu'on profite de moi, que voulez-vous c'est dans ma nature !
♦J'ai toujours été chanceuse, pas dans ma vie familiale, mais pour de petites choses insignifiantes qui font quand même sourire et qui font du bien au moral ! Mes amis disent que c'est parce que ma vie de famille est merdique que j'ai beaucoup de chance d'un autre côté.
♦ J'aime beaucoup créer de nouvelles choses ; je suis très inventive à ce qu'il parait. Je suis créative, inventive, imaginative. En dehors de la médecine j'aime bien jouer ma "styliste" ; je créée des vêtements de A à Z. Mon côté inventif doit s'exprimer par là ;) .
♦ Depuis assez jeune, j'ai dû m'occuper de ma mère et de moi-même. Ce qui m'a fait avoir les pieds sur terre ; si je n'avais pas eu ce drame dans mon enfance jamais je n'aurais été si responsable.
♦ Je dois avouer que pendant des fêtes j'aime assez user de mes charmes pour draguer. C'est dans ma nature, que puis-je y faire ? Rien ! Dès que je suis célibataire je m'adonne régulièrement à ce petit "jeu".
♦ Têtu aurait pu être mon deuxième prénom. Dès que j'ai une idée dans la tête impossible de me l'enlever ! Pareil quand je veux faire quelque chose ! Vous vous heurtez à un mur inébranlable !
♦Je suis très très bavarde et ce depuis toujours. Je ne peux pas m'empêcher de parler et la plupart du temps s'est pour dire des choses d'on personne ne se soucie, même pas moi !
Quand j'étais plus jeune mon père disait en plaisantant qu'il allait me mettre du scotch sur la bouche si je ne me taisais pas. Et plus je suis stressée, plus je parle. C'est pour évacuer la tension, mais personne ne comprend ce que je dis : quand je stresse je dis n'importe quoi, je passe du coq à l'âne et il faut avouer que je parle aussi vraiment très vite.
♦ Même si je n'aime pas du tout m'en venter, il faut reconnaître que je suis jalouse. Je ne vais pas jusqu'à piquer une crise pour un "bonjour" à une autre fille ou je ne regarde pas ses messages, mais je suis tout de même jalouse. ^^
décrivez le physique du personnage en une dizaine de lignes
« D'aussi loin que je le souvienne, j'ai toujours voulu devenir médecin . Ça ne m'a pas pris d'un coup, je ne me suis pas levée un matin en me disant
"Et si j'allais devenir médecin ?!" . J'ai toujours voulu aider les autres, faire tout mon possible pour qu'ils aillent mieux . Je vous mentiraient en disant que ça n'a rien à voir avec mon histoire personnelle ; mon père est mort alors que je n'étais qu'une enfant, je devais avoir 5 ans maximum et pourtant mes meilleurs souvenirs sont avec lui . Dès qu'il rentrait le soir à la maison, il passait tout son temps avec moi . Il était le père le plus formidable du monde entier, de l'univers même ! Le soir où il s'est éteint j'étais avec lui, dans ses bras fatigués par la maladie, ce que j'ignorais à l'époque, j'apprenais à lire avec un livre qu'il m'avait offert quelques jours auparavant . J'ai remarqué qu'il était partit seulement à la fin du livre . Ses bras me serraient encore, formant un étau tout autour de moi, étau que je ne voulais quitter . Je posais le livre sur la table de nuit avant de me caler contre lui pour dormir avec lui une dernière fois . Le lendemain de sa mort, ma mère s'occupa de tout ; les funérailles, prévenir les gens, parler de la situation avec moi pendant de longues heures sans ne jamais craquer . Elle faisait preuve de force, une force que je n'ai jamais soupçonnée . Pendant plusieurs semaines elle resta de marbre, je ne l'entendait jamais pleurer dans sa chambre le soir pensant que je dormais, elle continuait sa vie comme si de rien n'était mais le jour de leur anniversaire de mariage tout changea radicalement . Ma mère qui n'avait jamais bu une goutte d'alcool en but une bouteille entière, puis une autre, et encore une autre . Je pensais que ça n'allait durer que ce jour là mais je me fourvoyais ; cette chose inhabituelle devint une habitude de tout les jours, à mon grand regret . Pour se justifier elle se faisait passer pour schizophrène, chose qu'elle n'était absolument pas . Pour oublier je me concentrais sur mon objectif ; la médecine . Je regardais Urgence pour voir à quoi j devais m'attendre et au lieu de me dégoûter, la série n'a fait qu’amplifier mon désir . Je savais ce que je voulais faire et ce depuis toujours . Toutes les personnes que je connaissais me trouver forte mais la vérité était toute autre ; j'étais brisée à l’intérieur, fragilisée comme personne ne pouvais l'être . Fragilisée par la mort de mon père que d'un côté je détestais pour m'avoir laisser avec ma mère. Une mère que je n'ai jamais pu aimer.
J'ai toujours voulu savoir de quoi mon père était mort, sans succès ; ma mère n'a jamais voulu me le dire . Mais je compte bien le découvrir tôt ou tard . Je dois aussi vous avouer que cela fait des années que je ne parle plus à ma mère. Si on peut la qualifiée de telle .
Malgré cela, j'ai toujours continuer à me battre pour pouvoir un jour en arriver ici .
Par chance, il y a quelques semaines de cela j'ai reçu une enveloppe qui m'a arraché un sourire, chose que je n'avais pas fais depuis longtemps . Cette lettre m'a redonnée espoir, cette lettre venait de l’université de Cambridge ; université de mes rêves ! Et il s'est avéré qu'elle détenait en son sein une excellente nouvelle. Cette lettre m'a redonnée envie de vivre en quelque sorte ! Je me suis dis
" Une nouvelle vie va commencer pour moi d'ici peu ! Saches en profiter ma vieille ! " .
J'ai une bourse d'étude, je vais à Cambridge, j'étudie la médecine et je suis loin de mère . Ce sont tous les ingrédients pour une nouvelle vie, non ? Enfin, si après cet entretient vous voulez toujours de moi !
Enfin bref, j'ai fais tout ce monologue pour que vous compreniez, monsieur le Doyen, que cette université c'est toute ma vie . Que j'ai tout ce qu'il faut pour venir ici et les motivations nécessaires . Maintenant, si vous me jugez pas à la hauteur, je vous direz que vous faites une belle erreur en me refusant . J'ai toutes les tripes qu'il faut pour étudier ici . Je suis bien plus disciplinée que la plupart des autres étudiants ! La médecine est comme cette université ; c'est toute ma vie ! Je mange, je dors, je ne vie que pour ça ! Mais si vous ne me prenez pas, ce n'est pas grave je me relèverais et je serais encore plus forte .
Je crois que j'ai répondu à votre question avec tous ce que j'ai . Au revoir monsieur le Doyen, en espérant faire partie de votre université . »
Entretien d'admission à Cambridge avec le Doyen .